Le syndrome métabolique n’est pas considéré comme une maladie mais comme un ensemble de facteurs qui augmentent les risques de développer une maladie cardiaque, des AVC ou encore du diabète. Ces risques pour la santé s’accompagnent d’une importante masse graisseuse au niveau abdominal, d’intolérance au glucose, de mauvais cholestérol et d’hypertension artérielle. Le syndrome métabolique est étroitement associé à la résistance à l’insuline.
Aussi connu sous le nom de SMet, on constate qu’il a une étroite relation avec le surpoids. Bien qu’on ne puisse encore en expliquer les mécanismes, les résultats d’une nouvelle étude indiquent que l’entraînement physique peut s’avérer une stratégie thérapeutique efficace. Dans le cadre de cette étude, 621 sédentaires (en bonne santé) ont été sélectionnés. Ces derniers présentaient au moins 3 facteurs de risque concernant le syndrome métabolique : un tour de taille élevé, de l’hypertension artérielle , et des niveaux élevés de triglycérides et de glucose sanguin. La présence de ces facteurs de risque ont été évalués avant et après 20 semaines, alors que les sujets avaient suivi un programme d’exercices aérobie. Sur les 105 participants identifiés comme étant porteur du syndrome, 30% ne sont plus considérés comme porteur à l’issue du programme d’entraînement. Les chercheurs ont conclu que «l’exercice aérobie chez les patients atteints du syndrome métabolique peut être utile en tant que stratégie de traitement ». Le rôle de l’activité physique dans la prévention de la maladie chronique est encore une fois prouvée, il faut espérer qu’un jour nos dirigeants en prennent conscience et envisage la mise en place sport sur ordonnance.
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